ACNET a participé à la table ronde du TRIP de Printemps de l’AVICCA , le 2 juin 2022 à PARIS.

Lors de cette dernière , notre secrétaire général a abordé le sujet majeur qui impacte très fortement la profession , à savoir : les Prix !!

A la même table ronde , se trouvaient la Fédération Française des Télécoms, INFRANUM et le Maire de Villiers-sur-Orge, et vice-président délégué au Numérique de Cœur d’Essonne Agglomération, Gilles Fraysse .

Les débats étant menés par Ariel TURPIN délégué général de l’AVICCA.

L’élu se montre désemparé face aux plaintes de clients mécontents. « Je me prends des claques tous les jours », s’agace-t-il. Chez-lui, aucun point de mutualisation – des armoires de  rue d’où les opérateurs partent pour raccorder les abonnés – « n’est aux normes ». « Les portes ne sont pas fermées, les fibres partent dans tous les sens, c’est la Bérézina », fustige l’élu. Il a  aussi critiqué les intervenants sur les réseaux, dont certains, peu formés et mal payés, « dorment dans leurs voitures ». D’après lui, les malfaçons accouchent de « situations critiques ». « J’ai des administrés sans connexion depuis quatre mois !», a-t-il lancé. D’autres, dit-il, « repassent à l’ADSL ». La « crispation » de la population est telle que dans certains cas, « les gens sortent avec des battes de baseball » pour protéger leurs installations télécoms lorsqu’ils voient arriver des techniciens.                                                                                                                                                                         

Gilles Fraysse redoute surtout, comme beaucoup d’autres élus locaux, que la filière « minimise » les problèmes.

  1. Établir une labellisation de confiance avec des cartes professionnelles qui conditionnera l’intervention et le suivi des techniciens
  2. Lancer un plan national de reprises des Points de Mutualisation (PM) dégradés
  1. La mise en place d’une labellisation par les opérateurs des entreprises et des intervenants : cette action, qui permettra de vérifier, au travers d’une grille d’analyse définie par la filière, les moyens de formation mis en œuvre, les méthodes pédagogiques et connaissances pratiques aboutira notamment à la mise en place d’une carte professionnelle. Cela permettra d’assurer et de contrôler le bon niveau de formation des techniciens par rapport aux standards définis par l’ensemble de la profession (opérateurs, intégrateurs et sous-traitants) ;
  2. Le renforcement des contrôles par les opérateurs sur les intervenants réalisant les raccordements : grâce au partage hebdomadaire des plannings d’intervention de raccordement par les opérateurs commerciaux aux opérateurs d’infrastructures qui en feraient la demande, et aux retours que ces derniers leur adresseraient, les contrôles sur le terrain seront renforcés dans un souci d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des interventions. Une mise en place rapide de ce dispositif est attendu sur une première liste de territoires et un bilan d’intérêt commun sera dressé par les opérateurs d’ici la fin d’année avant de décider, et le cas échéant, de généraliser ou d’abandonner le dispositif ;
  3. Faire du compte-rendu d’intervention la clef de voûte du dispositif de validation de la qualité du raccordement : le compte-rendu d’intervention est l’outil qui permet à l’ensemble des intervenants sur les réseaux d’échanger des informations essentielles pour assurer l’exploitabilité des réseaux : vérification

Vous trouverez ci-dessous un extrait de l’article de la TRIBUNE faisant référence à la prise de parole du secrétaire général de l’ACNET

« Les sous-traitants rognent sur tout »

Lors des débats, c’est toute la mécanique et l’organisation de la filière qui ont été pointées du doigt. Secrétaire général de l’Acnet, qui rassemble des sous-traitants des grands opérateurs, Jean-Luc Toussaint a dénoncé « les prix beaucoup trop bas des interventions ». D’après lui, plusieurs sous-traitants sont aujourd’hui dans « une situation catastrophique ». Les tarifs ne permettent plus, selon lui, à la filière de vivre correctement en bout de chaîne. Résultat : « les entreprises rognent sur tout », dit-il. « Sur la sécurité, a-t-il ajouté. Mais aussi sur la sécurité » des techniciens.

Jean-Luc Toussaint a, au passage, critiqué « l’ubérisation » de la profession, fustigeant la main d’œuvre employée par certains acteurs. « Dans les cités à Marseille, c’est ou tu fais du shit, ou tu fais de la fibre ! », a-t-il canardé. Philippe Le Grand a, de son côté, admis qu’il fallait réviser le « partage de la valeur » au sein de la filière. InfraNum et la FFT tablent sur la formation et un système de labellisation des sous-traitants pour sortir les brebis galeuses du jeu. Les attentes des collectivités n’ont, dans tous les cas, jamais été aussi fortes.


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